Foire aux questions

Projet de parcs éoliens flottants en Méditerranée : les réponses à vos questions

Eolien + Energy + Mer.

Nous avons souhaité créer une appellation simple, courte, facilement prononçable avec une consonnance propre à nos régions. EOLYMAR réunit les marqueurs essentiels du projet en associant la racine du mot “Eolienne” la consonnance du “Y” symbole de l’energie et la traduction occitane du mot “Mer”.

À travers ces trois fondamentaux, ce nom évocateur est désormais ancré dans notre identité pour porter, avec vous, ce projet d‘éoliennes flottantes en mer Méditerranée.

Dans le contexte actuel d’urgence climatique, le changement des modes de consommation et de production d’énergie est incontournable.

Nous sommes également dépendants de ressources fossiles à la fois polluantes et limitées, ce qui pose un problème majeur de souveraineté énergétique. Pour remédier à cette situation, la France s’est fixé l’objectif de la neutralité carbone en 2050. Pour y parvenir, une part importante de notre mix énergétique va devoir provenir des énergies renouvelables, et notamment des éoliennes.

L’éolien flottant combine production locale, faible impact sur l’environnement et bonne résilience. De plus, il utilise des ressources vertes et inépuisables.

Une éolienne est constituée d’un mât supportant une nacelle et des pales. 

Les fondations des éoliennes flottantes sont des flotteurs maintenus par des lignes d’ancrage reliées aux fonds marins.

L’électricité produite par les éoliennes est évacuée par un câble relié à un poste électrique en mer. Le cable d’export du parc est ensuite relié au câble souterrain situé sur la côte. Ces câbles transportent l’électricité jusqu’au poste électrique de raccordement. Dernière étape : l’énergie est répartie sur le réseau électrique existant.


Source : Tout comprendre sur le projet d’éoliennes flottantes en Méditerranée et leur raccordement.

 

L’éolien en mer comprend de nombreux avantages :

  • Une production d’énergie propre à grande échelle ;
  • Un impact visuel minime ;
  • Un impact minime sur l’environnement marin côtier grâce à l’éloignement des côtes ; – Une installation simple et une construction rapide ;
  • Une durée de vie conséquente (entre 25 et 30 ans) ;
  • Des coûts maîtrisés et connus ;
  • Une indépendance énergétique assurée ;
  • Pas de pollution de l’air ou de l’eau ;
  • Pas d’impact sonore pour les riverains.

Il existe 2 types d’éoliennes marines : l’éolienne fixe, également appelée éolienne posée et l’éolienne flottante. L’éolien fixe a été la première technologie utilisée en mer. Elle ne peut être utilisée par grands fonds.

La technologie flottante, en revanche, est adaptée aux profondeurs dépassant 50 mètres.

Elle est également moins invasive pour les fonds marins, car les points d’ancrage sont de dimensions plus modestes et seront intégralement démantelés en fin de vie du projet. De plus grande taille, implantée par grandes profondeurs et plus loin des côtes, l’éolienne marine flottante bénéficie de vents plus forts et plus réguliers. Son rendement est donc plus important qu’une éolienne fixe.

La durée de vie d’une éolienne est en moyenne de 25 ou 30 ans. Lorsqu’un parc éolien arrive en fin de vie, l’exploitant est légalement tenu de le démanteler intégralement. Le site d’implantation doit retourner à son état initial. Le coût du démantèlement est à la charge de l’exploitant, il est provisionné avant la mise en service du parc et bénéficie d’une garantie auprès de l’État.

Les systèmes constituant le parc sont totalement démontables et plus de 90% des pales sont recyclées. Le cycle industriel est donc maîtrisé de bout en bout.

L’État a la responsabilité de déterminer l’emplacement des parcs éoliens. Pour cela, un débat public démarré en amont du choix final et et une concertation approfondie sont mis en place. Diverses études sont également en cours. À l’issue de cette réflexion, le ministère de la Transition énergétique définira le périmètre exact des zones de développement.

Ce choix devra prendre en compte divers critères. Parmi eux :

  • La qualité de la ressource éolienne (force, direction et régularité du vent) ;
  • Les conditions météo-océaniques ;
  • Les conditions du fond marin ;
  • La compatibilité avec un maximum des usages de la mer ;
  • L’impact sur la biodiversité marine ;
  • La profondeur de l’eau ;
  • Les contraintes environnementales ;
  • L’impact visuel…

Autour de nous, de nombreux pays utilisent l’énergie éolienne. Parmi eux, le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas, ou la Belgique. Le Royaume-Uni compte à lui seul 5 000 éoliennes en mer.

En France, 7 parcs éoliens en mer posés sont en cours de développement à Fécamp, Courseulles-sur-Mer, Saint-Nazaire, Le Tréport, Saint-Brieuc, Noirmoutier et Dunkerque. Leur mise en service est prévue entre 2022 et 2027. Le parc de Saint-Nazaire est composé de 80 éoliennes. Sa mise en service a débuté en juillet 2022.

Pour en savoir plus : https://www.eoliennesenmer.fr/

Les éoliennes seront implantées à bonne distance des côtes, à un minimum de 12 milles nautiques, soit environ 22 kilomètres. Il sera possible de les distinguer à l’œil nu par temps clair sur la ligne d’horizon.

L’impact environnemental du projet est très encadré. Des contrôles stricts ont lieu à chaque étape, avec l’utilisation d’outils tels que la séquence ERC : « éviter, réduire, compenser ».

Ses objectifs sont les suivants :

  1. Éviter les atteintes à l’environnement ;
  2. Réduire celles qui n’ont pu être suffisamment évitées ;
  3. Compenser les effets notables qui n’ont pu être ni évités ni suffisamment réduits.

Les études déjà menées montrent un impact très limité et quasi circonscrit à la phase de construction et d’installation des projets. En effet, contrairement aux éoliennes fixes, les éoliennes flottantes utilisent des points d’ancrage de dimensions plus modestes pour moins impacter les espèces présentes sur le site.

L’éolien est concurrentiel par rapport aux sources d’énergies traditionnelles telles que le nucléaire ou les hydrocarbures. Il offre la possibilité d’une électricité verte à des tarifs compétitifs. Selon une estimation de la CRE*, le secteur des énergies renouvelables et notamment les éoliennes, va rapporter 31 milliards d’euros à l’État français en 2022-2023.

*Commission de régulation de l’énergie

L’éolien est concurrentiel par rapport aux sources d’énergies traditionnelles telles que le nucléaire ou les hydrocarbures. Il offre la possibilité d’une électricité verte à des tarifs compétitifs. Selon une estimation de la CRE*, le secteur des énergies renouvelables et notamment les éoliennes, va rapporter 31 milliards d’euros à l’État français en 2022-2023.

*Commission de régulation de l’énergie

L’arrivée des parcs éoliens est un facteur de dynamisme et de diversification économique pour les régions concernées.

De nombreux emplois seront créés à tous les stades du projet :

  • Durant la phase de conception : jusqu’à 2 000 personnes pendant 2 ans ;
  • Lors de la construction et de l’assemblage : 200 personnes pendant 2 ans ;
  • Tout au long de la vie du parc, pour sa maintenance : 100 personnes pendant 30 ans.

Les entreprises assurant la construction et la maintenance du parc auront également recours aux services d’entreprises locales. Les ports de la région servant de base de construction et/ou d’exploitation du parc sont appelés à développer leur activité, mais aussi à la diversifier. Ces activités complémentaires permettront de pallier par exemple le futur ralentissement de la production d’hydrocarbures.

Les retombées financières permettront la mise en place de nouveaux projets et, de manière indirecte, contribuer à un nouvel essort économique dans la région.

Toutes les parties prenantes sont intégrées dans le projet.

L’objectif est le suivant :

  • Avoir le minimum d’impact négatif ;
  • Maximiser la transparence ;
  • Intégrer les besoins des parties prenantes dans les activités.

Les contraintes liées aux activités de pêche sont prises en compte dans la définition des zones d’implantation. L’emprise des parcs sera réduite au minimum : environ 50km2 pour une production de 250MW. Avec des flotteurs espacés d’environ 1km, la circulation maritime à l’intérieur du parc sera possible jusqu’à un certain tonnage.

Situées à une vingtaine de kilomètres des côtes, les éoliennes auront peu d’impact sur le paysage. La nuisance engendrée sera donc faible. Leur présence n’impactera pas le tourisme ni la valeur immobilière de la région.

Au contraire, le parc va créer de la valeur grâce au tourisme industriel. En portant un projet novateur participant à l’indépendance énergétique des territoires, la région va bénéficier d’un fort rayonnement.